La nuit où j’ai rencontré Pacheco

je lui ai dit mon regret de ne pas l’avoir rencontré de son vivant. Je lui dis qu’il était difficile d’accès. Il se lève et commence à marcher d’un pas alerte. Nous sommes à Mexico. Dès qu’il s’est levé, le décor m’apparaît : dans l’éternel quotidien de notre rêve, un brouillard blanc qui cache tout à la vue, tandis que mes autres rêves de la ville de Mexico veulent, eux aussi, être dits : ils viennent chasser l’ombre blanche de ce rêve-ci. Je parviens à dire à José Emilio Pacheco que j’ai traduit – je cherche un instant le nom qui se dérobe – Le Sang de Méduse. « Ah ! La Sangre de Medusa !  » Il m’a entendu.

Le Sang de Méduse aux Editions du Canoë


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