« Corps », Kold Weitergehn, Poèmes du corps, 1966

Corps sac alarme

Corps hypoderme

L’escrime des ongles y boute le feu

Corps alambic

&

Corps lucide

Corps sac à chimies

&

Corps à ressacs

Corps antiposture

&

Corps en battements d’L

Corps cent peaux une mue par seconde

&

Corps étau se paume en serrement

                      de la plaie ronde à la main droite.

(Gedichte des Körpers, Kolt Weitergehn, Stahlverlag, 1966, traduction de l’allemand : Bruno Lecat)


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Réponse

  1. Avatar de Christine Maillard

    Merci… Corps enserré dans une lumière artificielle. Corps faussement ténébreux interdit de lumière. Quand j’ai vu l’image, je t’ai vu, toi. Je reconnais tes mots qui claquent, qui nous interrogent. J’aimerais connaître les ressorts de ton art…

    Je t’envoie le flyer concernant la soirée sur Gaza le 6. Peut-être pourras-tu y être. A bientôt. Je t’embrasse Christine

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