« Ubac », Kold Weithergehn, Poèmes du corps

Avance

dans le rien recomposable

Dépasse

ce que le corps sait

et l’angle aigu des nerfs

À la saignée du bras droit

Excave et perds la viande

des parties qui s’éteignent

Tanne !

En rampements

En reptations

Mais avance

Même dans l’ubac.

(Gedichte des Körpers, Kolt Weitergehn, Stahlverlag, 1966, traduction de l’allemand B. Lecat)  


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